Quand on écrit, la première question est simple : dois-je mettre seulement “Chapitre 1” ou ajouter un vrai titre ?
Numérotation simple
C’est le choix de la discrétion.
On se concentre sur l’histoire, sans détourner l’attention.
Idéal pour les récits très immersifs, sans fioritures.
Titre + Numéro
Donner un titre à chaque chapitre, c’est créer un petit suspense.
Ça donne une ambiance, un indice, parfois un faux semblant.
Parfait pour les romans avec plusieurs points de vue, ou pour renforcer la tension d’une scène.
Choix | Quand l’utiliser ? | Exemple |
---|---|---|
Numérotation seule | Pour une lecture fluide et simple | Chapitre 3 |
Numérotation + Titre | Pour donner du caractère et attirer l’attention | Chapitre 7 : Le cliquetis des pas perdus |
Les balises visuelles pour une lecture agréable
Le texte brut fatigue l’œil. Une bonne mise en page, c’est aider le lecteur à respirer.
Voici les outils les plus efficaces pour structurer sans alourdir :
Élement | Pourquoi l’utiliser ? | Exemple visuel |
---|---|---|
Saut de ligne | Marquer une séparation entre deux chapitres | (Un espace vide simple) |
Titre de chapitre | Donner un point de repère clair au début | Chapitre 9 : Le murmure des vitres |
Phrase d’ambiance | Créer une atmosphère avant de commencer | Une nuit trop calme pour être honnête |
Dinkus (*** ou ~~~) | Séparer deux scènes dans un même chapitre, de façon douce | * * * ou ~ ~ ~ |
Séparateur graphique | Variante visuelle discrète (ligne fine) | ——— (une ligne horizontale) |
Dinkus ou ligne de séparation ?
Le dinkus est plus littéraire, presque invisible pour le lecteur aguerri.
La ligne graphique attire plus l’œil, mais reste élégante si elle est fine.
Exemple concret de mise en forme
Pour visualiser comment tout ça s’imbrique, voici un exemple de mise en page :
Élément | Comment ça se présente ? |
---|---|
Titre de chapitre | Chapitre 9 : Le murmure des vitres |
Phrase d’ambiance | Une nuit trop calme pour être honnête |
Texte | Le vent nimbait la rue d’un froid haché. Chaque pas claqua sur les pavés, résonnant comme une aberration dans la nuit. |
Coupure douce (dinkus) | * * * |
Reprise du texte | Plus loin, un chien grogna dans l’ombre. |
Tu vois :
- Le titre structure.
- La phrase d’ambiance pose l’atmosphère.
- Le dinkus fait respirer le texte sans casser la lecture.
Découper les longues sections : Sous-parties dans un chapitre
Un chapitre dense peut devenir lourd. Pour garder le rythme, tu peux :
- Ajouter des sous-titres pour marquer des étapes importantes.
- Utiliser des dinkus pour des transitions plus douces.
Outil | Utilisation | Exemple |
---|---|---|
Sous-titre | Séparer des grandes parties dans un même chapitre | L’attente sous la pluie |
Dinkus ou Séparateur | Petite rupture dans la narration | * * * ou ——— |
Le choix dépend du rythme :
Sous-titre si tu veux montrer une vraie coupure narrative.
Dinkus si tu veux une simple respiration.
Récapitulatif :
Objectif | Ce qu’il faut utiliser |
---|---|
Structurer les chapitres | Titre et saut de ligne |
Donner du caractère à l’entrée de chapitre | Titre + phrase d’ambiance |
Séparer deux scènes dans un même chapitre | Dinkus ou séparateur |
Organiser des sous-parties | Sous-titres clairs |
Aérer la lecture | Sauts de ligne et respirations visuelles |
À retenir
- Une structure claire guide le lecteur sans l’interrompre.
- Pas besoin d’en faire trop : 2 ou 3 balises suffisent à donner du rythme.
- Reste cohérent du début à la fin.
- Ton histoire est la priorité. La mise en page doit la servir, pas la dominer.