Écrire un livre, c’est beaucoup d’heures, beaucoup d’efforts. Perdre son texte ou se faire voler ses idées, c’est le cauchemar de tout auteur.
Bonne nouvelle : il existe des gestes simples pour éviter ça.

Pas besoin d’être expert en sécurité, juste d’adopter quelques bonnes habitudes.
On fait le tour ensemble.

Sauvegarder son manuscrit (sans attendre la catastrophe)

Le plus gros risque, c’est la perte accidentelle :
ordinateur en panne, fichier supprimé, disque dur qui lâche.

Voici comment vous protéger :

  • Sauvegardes locales : clé USB, disque dur externe. Simple et rapide. Rangez-les dans un endroit sûr.
  • Sauvegarde en ligne : Google Drive, Dropbox, OneDrive… Accessible partout, en sécurité sur des serveurs.
  • Impression papier : pas très pratique à mettre à jour, mais c’est une sécurité en plus.

Astuce : ne vous fiez jamais à une seule sauvegarde. Multipliez les supports.

Rester discret avec ses idées

Une bonne idée, c’est précieux. Mais elle peut vite circuler sans votre accord.
Pour éviter ça :

  • Partagez votre travail seulement à des personnes de confiance.
  • Si vous collaborez (correcteurs, éditeurs, bêta-lecteurs), faites signer un accord de confidentialité.
  • Attention aux réseaux sociaux : ne publiez pas de passages entiers avant la publication officielle.

L’important : maîtriser ce que vous partagez, et avec qui.

Protéger ses fichiers numériques

Vos textes sur votre ordinateur ou votre cloud doivent être sécurisés :

  • Mots de passe sur vos documents (Word, PDF).
  • Chiffrement de vos dossiers sensibles avec des logiciels comme VeraCrypt.
  • Double authentification sur vos comptes en ligne (Drive, Dropbox).

Le but : rendre l’accès difficile à toute personne non autorisée.

Prouver que vous êtes l’auteur

Pour éviter qu’on vous vole vos écrits, il faut pouvoir prouver que vous en êtes l’auteur. Voici comment faire :

  • S’auto-envoyer son manuscrit par la poste, en recommandé, et garder l’enveloppe fermée. Simple, mais pas la solution la plus solide.
  • Faire un dépôt officiel auprès de l’INPI ou d’organismes spécialisés.
  • Utiliser des plateformes de dépôt en ligne (CopyrightDepot, WIPO, etc.) pour obtenir une preuve de création datée.

La méthode la plus sûre : le dépôt officiel.

Garder des preuves de votre processus d’écriture

En cas de litige, pouvoir montrer l’évolution de votre manuscrit est un vrai plus.

  • Tenez un carnet de bord de votre écriture : dates, idées, versions successives.
  • Utilisez un système de sauvegarde versionnée (comme Git, ou simplement en enregistrant des fichiers “version 1, version 2”, etc.)

L’objectif : prouver que le texte a été développé par vous, sur le temps.

Ce qu’il faut retenir

Protéger son travail d’auteur, c’est surtout une question d’organisation.
Des sauvegardes multiples, de la discrétion, des sécurités simples sur vos fichiers et des preuves de votre travail suffisent à éviter bien des problèmes.

Ce sont des gestes faciles à prendre. Et ils peuvent vous éviter des regrets.

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